Communication médecin-patient en médecine et en dentisterie

décembre 24, 2020
eurodentistesajtfr

Extrait de la recherche scientifique menée par une équipe de médecins et de dentistes au sein de faculté de médecine dentaire à Belgrade

La communication entre médecin et patient, en tant que forme de communication institutionnelle, au cours des dernières décennies, a été étudiée dans diverses disciplines, telles que l’analyse conversationnelle, l’analyse critique du discours, la sociologie, la sociolinguistique, la psychologie, l’anthropologie et la médecine.

Les résultats de ces études sont utilisés dans la pratique médicale, pour améliorer l’interaction médecin-patient et pour améliorer les résultats du traitement.

Des recherches antérieures ont montré que le style de communication d’un médecin affecte considérablement la satisfaction du patient ainsi que le résultat du traitement. De plus, les patients qui établissent une bonne communication avec leur médecin et qui sont correctement informés de leur état de santé semblent se rétablir plus rapidement et avec plus de succès après des interventions chirurgicales complexes, et font face à la dépression moins souvent que les autres patients.

Byrne et Long ont été les premiers linguistes à examiner un modèle connu sous le nom de modèle biomédical, qui se composait de 6 étapes :

1. Établir une relation médecin-patient 

2. Définir la ou les raisons de la visite du patient 

3. Examen verbal et/ou physique 

4. Considérer l’état du patient à l’aide du patient si nécessaire 

5. Considération d’un traitement ou d’un examen ultérieur 

6. La fin de la conversation, où le médecin est celui qui clôt la conversation

Herridge et Maynard ont reconnu ces 6 étapes, mais ils les ont complétées par l’idée que la première phase d’une consultation médicale devrait être relaxante et cordiale. De même, dans la cinquième étape, le patient doit être inclus dans la considération de son état de santé, et son avis sur les prochaines étapes à franchir doit être respecté. 

Une revue de littérature récente montre qu’une plus grande participation des patients aux décisions médicales qui les concernent diminue leur anxiété et améliore leur santé.

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